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La Ferme de la Providence
Des mains expertes pour bâtir la ferme
Ce projet, c’est aussi une chaîne de professionnels engagés, qui m’ont épaulée à chaque étape.
Des agriculteurs et éleveurs m’ont ouvert leurs portes, partagé leur expérience, prêté du matériel, conseillé sans compter. Le réseau agricole local a joué un rôle essentiel, et je pense notamment à la Chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne, qui m’a accompagnée dans mon installation.
La construction de la ferme n’aurait pas été possible sans le travail passionné d’artisans locaux que je suis heureuse de citer ici :
SARL Jalacroix (maçonnerie, Laroque, 47)
FTPE SARL (froid, plomberie, électricité, Marsac-sur-L’Isle, 24)
Ets Gendreau (matériel d’élevage, Marmande, 47)
Barconnière (structure métallique, Nontron, 24)
Sans oublier les acteurs de l’élevage qui m’entourent au quotidien : marchands de bestiaux (Garonne Bétail), vétérinaires, coopératives agricoles, CUMA… Tous m’aident à faire vivre une ferme bien ancrée dans le tissu rural du Pays de Serres.
Un troupeau plein de caractère
À La Ferme de la Providence, le cœur du projet, ce sont elles : les vaches. J’ai choisi de croiser plusieurs races complémentaires pour valoriser un lait riche, adapté à la fromagerie tout en respectant l’équilibre du troupeau.
Les Brunes des Alpes, rustiques et attachantes, sont parfaites pour la transformation fromagère grâce à leur lait riche en protéines.
Les Prim’Holstein, calmes et dociles, sont croisées ici avec des Jersiaises pour créer de petites vaches « kiwi », robustes et très productives.
Les Jersiaises, ce sont les coquettes du troupeau, élégantes et pleines de charme. Leur lait est particulièrement gras, idéal pour les yaourts et la crème.
Chacune a son tempérament, et ensemble elles forment un troupeau harmonieux et vivant, au milieu des prairies du Pays de Serres.
Ici, on les connaît par leur nom, on les respecte, et on les aime autant pour leur utilité que pour leur présence quotidienne.
Des liens forts, tissés autour d’un projet de vie
Aucun projet de ferme ne se construit seul. Depuis le début de l’aventure, ma famille m’a entourée avec une énergie sans faille : ma mère, présente au quotidien et prête à tout apprendre, mes deux sœurs, toujours disponibles et investies.
À leurs côtés, mes amis, fidèles au poste, sont devenus les premiers soutiens du projet… et les premiers clients du lait de la ferme.
Et puis il y a les voisins, tout aussi concernés par les bouses dans le chemin que par la joie de voir naître une exploitation vivante près de chez eux. Avec eux, le climat est resté chaleureux, bienveillant, presque familial.
Chaque geste, chaque mot d’encouragement, chaque visite ont compté. Sans cet entourage humain et simple, La Ferme de la Providence ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.